Les offres sont nombreuses, et il faut faire attention car elles n'ont pas toutes la même définition de l'état de dépendance. Les tarifs sont variables et les délais de carence avant la prise en charge peuvent aller de 0 à 3 ans.
Tout savoir avant de souscrire.Il faut bien choisir ses garanties à l'adhésion car après, il est difficile de les augmenter. L’ensemble des produits vous donnent le choix entre plusieurs options, avec une formule de base (dépendance totale) qui garantit le versement d'une rente à vie. Cet état correspond aux groupes GIR 1 et 2 (ou à 3 AVQ sur 4). Toutefois, il faut avoir à l’esprit qu’il s'agit là d'une invalidité très lourde qui correspond aux personnes alitées quotidiennement et incapables de se passer d'aide. L’ensemble de ces cas ne représentent que 400.000 personnes sur les 1,1 million de bénéficiaires de l'APA, soit 36 % des cas.
Chaque assureur a sa définition de la dépendance.
Voilà les grands principes qui peuvent vous permettre de vous aider dans votre choix.
Dans les contrats d'assurance, la perte d'autonomie est définie de manière différente en fonction des compagnies, ce qui rend la comparaison difficile. Certains utilisent la grille nationale dite « AGGIR », qui classe les personnes dépendantes en 6 catégories : de la dépendance la plus lourde (GIR 1), à la plus légère (GIR 6).
D'autres assureurs font référence au nombre d'actes de la vie quotidienne (AVQ) que la personne dépendante n'est plus en mesure d'effectuer seule. Certaines en identifient quatre au total, d'autres cinq. Une personne incapable d'effectuer trois des quatre AVQ est généralement considérée en état de dépendance totale.La grille AGGIR a l'avantage d'être un outil national, utilisé des départements pour décider du versement de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) aux personnes relevant des groupes 1 à 4 (les GIR 5 et 6 ne sont pas couverts par l'APA). Cela garantit un parallèle entre l'attribution de la rente de l’assureur et la prestation publique.
Le second critère (AVQ) est plus simple à comprendre pour les assurés, mais il prend moins bien en compte les états de démence sénile.Pour cette raison, mieux vaut souscrire la formule étendue qui couvre aussi la dépendance partielle, c'est-à-dire le classement en GIR 3 et plus, même si cela coûte plus cher. La rente partielle est en général égale à 50 % de celle de la dépendance totale.
Le début des garanties :
Pour éviter les mauvaises surprises, il faut lire attentivement la notice d'information pour connaître les conditions du déclenchement de la garantie Il faut faire attention aussi aux contrats qui exigent des conditions supplémentaires, comme le fait d'être hébergé en établissement de long séjour ou d'avoir besoin de l'assistance d'une tierce personne à tout moment. Il s'agit là d'une définition trop restrictive qui vous dans bons nombres de cas vous décevra.
L'étendue de la couverture
Deuxième point à regarder de près : l'étendue de la couverture en cas de dépendance partielle. Tous les assureurs n'ont pas la même définition du terme : Il faut privilégier des contrats intervenants au moins à partir du GIR 4.Ensuite, il faut regarder le montant garanti. Dans certains cas, la rente promise est faible et vous ne toucherez que 50 % de ce montant en cas de dépendance partielle, ce qui sera insuffisant si vous n’avez pas d'autres ressources.
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